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défense
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1930, Casse partielle du monument à Gallieni à Paris Le 30 mai 1930, le socle du monument à Gallieni est retrouvé endommagé. Extrait du rapport de police : « A 9 heures de service au carrefour de la rue de l’université et de l’avenue du Maréchal Gallieni. J’ai constaté que la face du socle de la statue tournée vers la direction du Champ de Mars et représentant l’Indo-Chine était détériorée en quatres [sic] endroits différents. Je n’ai trouvé que l’ongle du gros orteil du pied droit que je joins au rapport. Au pied de la statue j’ai remarqué également des éclats de verre semblant provenir d’une bouteille dit vin mousseux, ou de champagne. » A la suite de ce rapport, une lettre est envoyée au sculpteur Jean Boucher pour lui demander d’estimer les dégâts et pour indiquer la meilleure façon de restaurer les parties dégradées. (source DACVP-COARC, Archives, Gallieni 2)
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1987, Graffitis sur le monument à Gallieni à Paris La date exacte du vandalisme et le contenu des graffitis n'ont pas été conservés, cet événement est connu grâce à une lettre d'Edouard Frédéric-Dupont, maire du 7e arrondissement de Paris (où se trouve le monument à Gallieni) au chef des Affaires Culturelles de la Mairie de Paris, en charge du bureau des monuments. Extrait de sa lettre : « Plusieurs personnes m’ont signalé que le socle du monument du Maréchal Gallieni installé place Vauban était recouvert de graffiti dont des inscriptions assez choquantes » Dans sa lettre, Frédéric-Dupont demande à la ville de nettoyer le monument le plus rapidement possible. (source DACVP-COARC, Archives, Gallieni 2)
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1987, Jet de peinture sur le monument à Gallieni à Paris On connaît cette contestation grâce à une lettre d'Edouard Frédéric-Dupont, maire du 7e arrondissement (où se trouve le monument), écrite au chef des affaires culturelles de la ville de Paris, en charge du bureau des monuments. Dans sa lettre, Frédéric-Dupont relate que les statues de Gallieni et Fayolle (lui aussi sur la place Vauban), « ont été badigeonnées de peinture. Au moment où tant de touristes vont venir à Paris, il serait indispensable que vous puissiez faire gratter ces inscriptions d’urgence. » Cette note suggère donc des jets de peinture et des inscriptions, qui malheureusement n'ont pas été enregistrées dans le dossier. (source DACVP-COARC, Archives, Gallieni 2)
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1987, Nettoyage des graffitis sur le monument à Gallieni à Paris La Ville de Paris commissionne l'entreprise Harmonie-Décoration pour retirer les graffitis sur le monument à Gallieni. Le nettoyage se passe le 24 avril et 5 mai 1987. (source DACVP-COARC, Archives, Gallieni 2)
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1988, Nettoyage du monument à Gallieni à Paris Après une lettre de relance envoyée le 1er octobre 1987 par le maire du 7e arrondissement Eugène Frédéric-Dupont, la Ville de Paris fait appel à l'entreprise Harmonie-Décoration pour retirer la peinture des monuments à Gallieni et Fayolle. (source DACVP-COARC, Archives, Gallieni 2)
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1989, Restauration et remplacement du monument à Colbert à Paris En 1989, pour le bicentennaire de la Révolution Française, les quatre statues devant le palais Bourbon sont restaurées et remplacées par des moulages en résine pour être protégées de la pollution parisienne. L'original de la statue de Colbert par Dumont est aujourd'hui devant le rectorat de l'académie de Reims.
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2004, Restauration du monument à Gallieni à Paris De Juin à Septembre 2004, la Ville de Paris fait appel à deux restaurateurs d'art pour accomplir la restauration du monument à Gallieni. Biocide, retrait des traces de sulfate de cuivre, remplacement des joints dans des fissures, font partie des tâches accomplies. (source DACVP-COARC, Archives, Gallieni 2)
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2016, le Collège Oriel d'Oxford annonce qu'il n'enlèvera pas la statue de Rhodes. La décision d'Oriel fait suite à la menace de retrait de 100 millions de livres sterling de dons au collège si la statue devait être enlevée, ce qui a été révélé par la suite dans une lettre du bureau de développement adressée à l'organe directeur du collège.
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2020, Adresse aux Français du Président de la République française Un extrait du discours d'Emmanuel Macron: Cette reconstruction économique, écologique et solidaire sera la clé notre indépendance. Elle sera préparée durant tout l’été avec les forces vives de notre Nation pour être mise en œuvre au plus vite. L’indépendance de la France pour vivre mieux exige aussi notre unité autour de la République. Tel est le deuxième axe de cette nouvelle étape. Je nous vois nous diviser pour tout et parfois perdre le sens de notre Histoire. Nous unir autour du patriotisme républicain est une nécessité. Nous sommes une Nation où chacun, quelles que soient ses origines, sa religion doit trouver sa place. Est-ce vrai partout et pour tout le monde ? Non. Notre combat doit donc se poursuivre, s’intensifier pour permettre d’obtenir les diplômes et les emplois qui correspondent aux mérites et talents de chacun et lutter contre le fait que le nom, l’adresse, la couleur de peau réduisent encore trop souvent encore l’égalité des chances que chacun doit avoir. Nous serons intraitables face au racisme, à l’antisémitisme et aux discriminations et de nouvelles décisions fortes seront prises. Mais ce combat noble est dévoyé lorsqu’il se transforme en communautarisme, en réécriture haineuse ou fausse du passé. Ce combat est inacceptable lorsqu’il est récupéré par les séparatistes. Je vous le dis très clairement ce soir mes chers compatriotes, la République n’effacera aucune trace ni aucun nom de son Histoire. La République ne déboulonnera pas de statue. Nous devons plutôt lucidement regarder ensemble toute notre Histoire, toutes nos mémoires, notre rapport à l’Afrique en particulier, pour bâtir un présent et un avenir possible, d’une rive l’autre de la Méditerranée avec une volonté de vérité et en aucun cas de revisiter ou de nier ce que nous sommes. Nous ne bâtirons pas davantage notre avenir dans le désordre. Sans ordre républicain, il n’y a ni sécurité, ni liberté. Cet ordre, ce sont les policiers et les gendarmes sur notre sol qui l’assurent. Ils sont exposés à des risques quotidiens en notre nom, c’est pourquoi ils méritent le soutien de la puissance publique et la reconnaissance de la Nation.
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2020, All Souls College décide de maintenir la statue de Christopher Codrington en place All Souls College a choisi de ne pas retirer la statue de Codrington et a préféré <<rechercher d'autres formes de commémoration et de contextualisation dans la bibliothèque, qui attireront l'attention sur la présence d'esclaves dans les plantations de Codrington et exprimeront l'aversion du collège pour l'esclavage>>. Le collège a également décidé de ne plus appeler la bibliothèque du collège <<bibliothèque Codrington>>.
- 2020, le Chelsea Physic Garden déclare ne pas pouvoir déplacer la statue de Hans Sloane
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2020, La foule se rassemble pour défendre la statue de Robert Clive à Shrewsbury Un groupe d'une cinquantaine de personnes s'est rassemblé sur la place du marché de Shrewsbury pour manifester son soutien à la statue de Robert Clive.
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2020, Daniel Kawczynski, député de Shrewsbury et Atcham, appelle à un débat pacifique sur la statue de Robert Clive et fait l'éloge de l'Empire britannique. En réponse à deux pétitions visant à retirer la statue de Robert Clive de la place du marché de Shrewsbury, Daniel Kawczynski, politicien conservateur et membre du Parlement, appelle à une discussion pacifique. Il a indiqué qu'il mènerait des recherches approfondies sur la vie et la carrière de Clive et a déclaré que l'Empire britannique "a été une formidable force pour le bien à son époque".
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2020, Décision du conseil municipal de Westminster selon laquelle il n'est pas habilité à retirer la statue de Robert Clive Le conseil municipal de Westminster a déclaré Le rôle du conseil municipal de Westminster en ce qui concerne le retrait ou le repositionnement potentiel de la statue se limite à l'examen d'une demande de permis de construire pour retirer la statue, étant donné qu'elle est classée Grade II. La statue appartient à English Heritage en vertu d'une licence accordée par Historic England jusqu'en 2023 et le Conseil n'a donc pas le pouvoir d'ordonner son enlèvement. La décision revient au Department for Digital, Culture, Media and Sport (DCMS), le département du gouvernement central responsable d'Historic England.
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2020, Des membres du Collectif Moun Gwadloup repeignent la statue du Nèg Mawon Quatre hommes membres du collectif repeignent la statue avec de la peinture dorée, en signe d’action politique de valorisation de la statue et de la figure qu’elle incarne. Le message est clair, et diffusé sur les réseaux sociaux
- 2020, Manifestation d'extrême droite <<pour la défense>> de la statue de Winston Churchill
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2020, Graffiti et peinture jetée sur le monument à Colbert à Paris Le 23 juin 2020, un militant guadeloupéen, membre de la Brigade Anti-Négrophobie (BAN), peint à la bombe de peinture rouge les mots "Negrophobie / d'Etat "sur le piédestal de la statue de Colbert. Il jette de la peinture rouge sur le poitrail de la statue, ainsi que sur le document qu’elle tient entre les mains. La police, qui est en permanence devant l'Assemblée Nationale, intervient immédiatement pour arrêter le militant. L'Etat portera ensuite plainte pour dégradation de bien public. Une vidéo de l'action et de l'interpellation est postée sur le compte Twitter de la BAN, l'auteur des faits explique : “Vous voyez, les racistes sont de l’autre coté de l’Assemblée. Ça c’est une statue qui vient prôner la négrophobie, le meurtre des Noirs, le viol des Noirs, la torture des Noirs”.
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2020, Market Drayton museum curator defends statue of Robert Clive Speaking to the Shropshire Star, Ian Picton-Robinson, curator of Market Drayton Museum, run by the Drayton Civic Society, said that it was not so simple to condemn Robert Clive
- 2020, le Museum of the Home annonce qu'il conservera et expliquera la statue de Robert Geffrye.
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2020, Pétition en ligne contre le retrait de la statue de Redvers Buller La pétition, qui comptait 9 317 signataires (au 2 avril 2024), présentait les arguments suivants contre le retrait de la statue : <<Le conseil municipal d'Exeter a demandé que soit réexaminée la possibilité de retirer cette statue très appréciée d'un homme qui était très aimé dans le Devon à son époque. Le général Buller VC était un héros de guerre qui a remporté la Croix de Victoria pendant la guerre des Zoulous, où il a porté trois hommes en sécurité lors de la défaite de Hlobane. La statue a été financée par une souscription publique, par les habitants du Devon. La pétition en faveur du retrait de cette statue affirme que Buller a joué un rôle majeur dans la création des camps de concentration boers, ce qui est tout simplement faux. Bien qu'il ait été le commandant britannique au début de la guerre des Boers, il a été remplacé en janvier 1900 par Lord Roberts. Et ce n'est que lorsque Kitchener a pris le commandement à la fin de l'année 1900 que la politique des camps de concentration a été mise en place. Nous ne pouvons pas laisser des analphabètes historiques effacer notre histoire. Et puis, il y a le tableau d'ensemble. Nous voyons actuellement l'héritage de notre nation s'effriter sur la crête d'une vague de protestation, petite mais bruyante. Nous ne devrions pas commettre l'erreur de juger l'histoire à travers le prisme de notre propre moralité, car personne ne passerait ce test. La majorité silencieuse de ce pays souhaite que nos monuments publics soient conservés. Ils nous appartiennent à tous et représentent notre patrimoine.>>
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2020, Pétition en ligne contre le retrait de la statue de Redvers Buller
La pétition, qui comptait 1 523 signataires (au 2 avril 2024), présentait l'argument suivant contre le retrait de la statue. Il convient de noter la tentative évidente de minimiser et d'excuser le fait que Cotton possédait des personnes en esclavage (<<Comme tous les domaines des Caraïbes à l'époque...>>) dans cet argument. <<Le maréchal Stapleton Cotton était un héros des guerres napoléoniennes - dont la victoire a sauvé l'Europe de la tyrannie - et, en tant que tel, il mérite sa place dans l'histoire et notre respect. En 1810, il a été nommé au commandement général de la cavalerie dans la guerre péninsulaire et il a été le commandant en second de Wellington lors de la bataille de Salamanque en 1812. En 1825, il est nommé commandant en chef en Inde, où il restaure le Raja de Bharatpur grâce à un siège très célèbre de ce fort. Comme tous les domaines des Caraïbes à l'époque, le sien comprenait des personnes en esclavage, mais il est faux de dire qu'il était un <<trafiquant des personnes en esclavage>>. Et suggérer que la statue glorifie cet aspect est manifestement insensé. Elle célèbre ses exploits militaires, qui sont une source d'inspiration pour les habitants de Chester et de Grande-Bretagne. Et puis, il y a le tableau d'ensemble. Nous voyons actuellement l'histoire de notre nation s'effriter sur la crête d'une petite mais bruyante vague de protestation. Nous ne devons pas commettre l'erreur de juger l'histoire à travers le prisme de notre propre moralité, car personne ne passerait ce test. La majorité silencieuse de ce pays souhaite que nos monuments publics soient conservés. Ils nous appartiennent à tous et représentent notre patrimoine.>>
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2020, Pétition en ligne pour préserver la statue de Horatio Kitchener The petition, which had 4,225 signatories (as of April 2nd 2024), laid out the following argument against the statue's removal: "Lord Kitchener was a hero of his time and a leading engineer in military innovation. Many of his initiatives in railway construction in the Sudan led to British Engineering successes around the world. Local press are publishing misdirected information about him with the intent of removing his statue in Chatham. This would be an insult to the local military and their engineering history. We request you save the statue and work with the RE museum to show the really Lord Kitchener for who he was."
- 2020, Pétition en ligne pour conserver le nom de Blackboy Road à Exeter
- 2020, Retrait de l'enseigne du garçon noir d'un pub de Retford
- 2020, Retrait de l'enseigne d'un pub à Ashbourne représentant une tête d'homme noir
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2020, Attaque de représailles sur la tombe de Scipion l'Africain L'agresseur a brisé la pierre tombale de la tombe d'Africanus et a laissé un message : <<Put Colston's statue back or things will really heat up>> (Remettez la statue de Colston en place ou les choses vont vraiment s'échauffer).
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2020, le conseil du Shropshire vote en faveur du maintien de la statue de Clive Le Conseil a reçu une pétition de 1 000 signatures demandant le retrait de la statue de Robert Clive sur la place du marché de Shrewsbury. Après avoir débattu de la proposition, le conseil a décidé de ne pas agir.
- 2020, le ministre britannique de la culture écrit au Museum of the Home pour soutenir le maintien de la statue de Robert Geffrye
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2020, le Premier ministre britannique prononce un discours sur Black Lives Matter Le discours du Premier ministre était le suivant : La mort de George Floyd a eu lieu à des milliers de kilomètres de là - dans un autre pays, sous une autre juridiction - et pourtant nous ne pouvons tout simplement pas ignorer la profondeur de l'émotion déclenchée par ce spectacle, celui d'un homme noir perdant la vie aux mains de la police. Dans ce pays et dans le monde entier, ses derniers mots - je ne peux pas respirer - ont réveillé une colère et un sentiment d'injustice généralisé, incontestable et indéniable, le sentiment que les personnes appartenant à des groupes ethniques noirs et minoritaires sont victimes de discrimination : dans l'éducation, dans l'emploi, dans l'application du droit pénal. Et nous, qui dirigeons et gouvernons, ne pouvons tout simplement pas ignorer ces sentiments, car dans de trop nombreux cas, je le crains, ils seront fondés sur une froide réalité. Oui, je suis fier de diriger le gouvernement le plus diversifié sur le plan ethnique de l'histoire de ce pays, deux des quatre grandes fonctions de l'État étant occupées par un homme et une femme d'origine indienne ; et oui, je suis fier du travail que j'ai commencé à mener il y a plus de dix ans pour recruter et promouvoir davantage de jeunes Noirs, dans la police et dans d'autres secteurs de la vie. Ce pays a fait d'énormes progrès. Je me souviens des années 1970 et de l'horreur du Front national. Je crois sincèrement que notre société est beaucoup moins raciste qu'elle ne l'était, et qu'elle est à bien des égards beaucoup plus heureuse et meilleure. Mais nous devons aussi reconnaître franchement qu'il reste encore beaucoup à faire pour éradiquer les préjugés et créer des opportunités, et le gouvernement que je dirige s'est engagé dans cet effort. À tous ceux qui ont choisi de protester pacifiquement et qui ont insisté sur la distanciation sociale, je dis : "Oui, bien sûr, je vous entends et je vous comprends. Mais je dois aussi dire que nous sommes dans une période d'épreuve nationale, alors que pendant des mois, le pays tout entier s'est rassemblé pour lutter contre un fléau mortel. Après un tel sacrifice, nous ne pouvons pas laisser la situation devenir incontrôlable. Ce sont les communautés BAME qui ont été en première ligne de la lutte contre le coronavirus, que ce soit dans le domaine des soins de santé, des transports, de l'aide sociale ou de tout autre service essentiel qui a permis à notre pays de continuer à vivre. Et ce sont les communautés BAME qui, tragiquement, ont payé un prix disproportionné. Alors non, je ne soutiendrai pas ceux qui bafouent les règles de distanciation sociale, pour la raison évidente que nous risquons une nouvelle infection à un moment critique et alors que nous avons fait d'énormes progrès. Et non, je ne soutiendrai ni n'encouragerai ceux qui enfreignent la loi, attaquent la police ou profanent des monuments publics. Nous avons une démocratie dans ce pays. Si vous voulez changer le paysage urbain, vous pouvez vous présenter aux élections ou voter pour quelqu'un qui le fera. Je dois donc dire clairement que ceux qui s'en prennent aux biens publics ou à la police - qui blessent les policiers qui tentent d'assurer notre sécurité à tous - ces personnes devront faire face à la pleine force de la loi, non seulement en raison des blessures et des dommages qu'ils causent, mais aussi en raison du préjudice qu'ils causent à la cause qu'ils prétendent représenter. Ils détournent une manifestation pacifique et l'affaiblissent aux yeux de nombreuses personnes qui, autrement, pourraient être sympathisantes. En tant que société, nous pouvons et devons faire mieux. Ce mois-ci, le 22 juin, nous célébrons l'arrivée de l'Empire Windrush en 1948 et nous nous souvenons de la contribution des travailleurs afro-caribéens - dans le NHS et dans tous les services publics - qui ont aidé à reconstruire ce pays après la guerre. Et aujourd'hui, une fois de plus, nous sommes confrontés à une grande tâche : relancer ce pays après le Coronavirus. Travaillons donc pacifiquement, légalement, pour vaincre le racisme et la discrimination partout où nous les trouvons, et continuons à travailler ensemble dans toutes les communautés de ce pays, alors que nous remettons la Grande-Bretagne sur pied.
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2020, le Premier ministre britannique publie un article dans le Telegraph en réponse à la manifestation d'extrême droite devant la statue de Winston Churchill. L'article du Premier ministre se lit comme suit : Il était tout à fait absurde qu'une foule de voyous d'extrême-droite et de <<bovver boys>> convergent hier vers Londres avec pour mission de protéger la statue de Winston Churchill. C'est à juste titre qu'un bon nombre d'entre eux ont été arrêtés. Ils ont été violents. Ils ont été agressifs envers la police. Ils étaient manifestement racistes. Rien ne peut excuser leur comportement. Et pourtant, il était aussi, franchement, absurde et déplorable que la statue de Winston Churchill ait été exposée à un risque plausible d'attaque. Il est scandaleux que quelqu'un ait pu prétendre que la statue avait besoin d'être protégée. Il était et il est misérable de voir sa statue enfermée dans son enveloppe protectrice. Il est vrai que le monument a été recouvert à plusieurs reprises, en prévision de problèmes, après consultation du bureau du maire et d'English Heritage, parce que la police estime que c'est la chose la plus sûre et la plus simple à faire. Mais beaucoup de gens regarderont cette image et éprouveront un sentiment de perplexité. Pourquoi attaquer Churchill ? Où en est le monde quand l'un des plus grands dirigeants de ce pays - peut-être notre plus grand - doit être protégé de la colère de la foule ? Nous comprenons tous la profondeur des sentiments révélés par l'assassinat, dans le Minnesota, de George Floyd. Aucune personne soucieuse de ce pays ne peut ignorer les milliers de personnes qui ont rejoint le mouvement "Black Lives" pour protester pacifiquement, comme la plupart d'entre elles l'ont fait ces derniers jours. Il ne sert à rien de se contenter de dire que nous avons fait d'énormes progrès dans la lutte contre le racisme. Il nous reste encore beaucoup à faire, et nous le ferons. Il est temps qu'une commission intergouvernementale se penche sur tous les aspects de l'inégalité - dans l'emploi, dans les résultats en matière de santé, dans le monde universitaire et dans tous les autres domaines de la vie. Nous devons nous attaquer à la substance du problème, et non à ses symboles. Nous devons nous attaquer au présent, et non tenter de réécrire le passé - ce qui signifie que nous ne pouvons et ne devons pas nous laisser entraîner dans un débat sans fin sur la question de savoir quel personnage historique bien connu est suffisamment pur ou politiquement correct pour rester dans l'esprit du public. Où cela s'arrêtera-t-il ? Sommes-nous censés abattre Cromwell, qui a tué des milliers de personnes en Irlande ? Qu'en est-il de Nelson et de tous les autres innombrables rappels du passé impérial de ce pays ? Prenons le cas d'Ayuba Suleiman Diallo, dont le portrait est accroché dans la salle 15 de la National Portrait Gallery. Originaire de Gambie, il était connu et admiré dans le Londres du XVIIIe siècle en tant que traducteur de textes arabes. Il était aussi, à l'origine, un esclavagiste. Cela signifie-t-il qu'il devrait être éliminé de la galerie ? Ce que je veux dire, c'est que notre histoire est immensément complexe et que la Grande-Bretagne moderne est le produit d'un vaste conglomérat d'idées et de croyances - qui ne sont pas toutes bien vues à la lumière d'aujourd'hui. Oui, Churchill a exprimé toutes sortes de points de vue au cours de son immense carrière - et n'oubliez pas qu'il est entré au Parlement sous la reine Victoria et qu'il l'a quitté sous la reine Élisabeth - qui sont totalement inacceptables pour des oreilles modernes. Il se trouve qu'il a généralement évolué avec son temps. Il a changé d'avis sur l'Inde et sa capacité d'indépendance ; et quoi qu'il ait pu dire sur l'Islam dans les années 1890, il a également construit la mosquée de Regent's Park dans les années 1940. Et surtout, comme beaucoup l'ont souligné à juste titre, c'est le comble de la folie que de l'accuser de racisme, alors qu'il s'est opposé seul à une tyrannie raciste qui, sans sa résistance, aurait submergé ce pays et le reste de l'Europe. C'était un héros, et je pense que je ne suis pas le seul à dire que je résisterai de toutes mes forces à toute tentative d'enlever cette statue de la place du Parlement, et plus tôt sa protection sera enlevée, mieux ce sera. Ce n'est pas seulement qu'il est mal de détruire des biens publics par la violence. Je suis également extrêmement sceptique quant à la campagne croissante visant à éditer ou à photoshoper l'ensemble du paysage culturel. Si nous commençons à purger les archives et à supprimer les images de tous ceux dont l'attitude est conforme à la nôtre, nous nous engageons dans un grand mensonge, une distorsion de notre histoire - comme une personnalité publique essayant furtivement de se donner une meilleure image en éditant sa propre entrée dans Wikipédia. Ne serait-il pas préférable et plus honnête de demander à nos enfants de comprendre le contexte, d'expliquer le mélange de bien et de mal dans la carrière de Churchill et de tous les autres ? Et plutôt que de démolir certaines personnes, nous devrions en construire d'autres, et célébrer les personnes que nous, dans cette génération, croyons dignes d'être commémorées. Nous disposons de sculpteurs et d'artistes brillants. Pourquoi ne pourraient-ils pas être chargés de réaliser des ajouts appropriés au paysage et à la ville ? Prenons la grande cour du bureau des affaires étrangères et du Commonwealth, où des statues en pierre d'explorateurs et d'impérialistes britanniques regardent vers le bas depuis les niches. Pour une raison ou une autre, nombre de ces niches ne sont pas remplies. Plutôt que de démolir le passé, pourquoi ne pas ajouter quelques-uns des hommes et des femmes - le plus souvent des BAME - qui ont contribué à la création de notre Commonwealth moderne et de notre monde moderne ? N'est-ce pas là une approche plus joyeuse ? Cette nouvelle vogue de l'iconoclasme politiquement correct n'est pas seulement décourageante, injuste et souvent anhistorique. Le pire, c'est qu'elle détourne totalement l'attention de la question en jeu. Il ne sert à rien aux personnes BAME de mutiler des statues ou de faire campagne contre telle ou telle relique culturelle. Il y a des batailles bien plus importantes à mener. Au cours des dix dernières années, nous avons assisté à une forte augmentation du nombre d'étudiants BAME dans nos universités ; davantage de jeunes Noirs ont excellé dans les matières les plus difficiles à l'école. Il s'agit maintenant de transformer cela en un récit universel et une attente universelle - une histoire de réussite et non de discrimination. Cela signifie qu'il faut prendre au sérieux les points importants soulevés par les manifestants. Cela signifie qu'il faut s'attaquer au racisme et à la discrimination et les éradiquer. Mais cela ne signifie pas qu'il faille perdre du temps dans de délicieuses discussions académiques sur la vie et les opinions de chaque personnalité historique actuellement immortalisée dans le bronze ou la pierre. Luttons contre le racisme, mais laissons notre patrimoine en paix. Si nous voulons vraiment changer les choses, il existe des moyens démocratiques dans ce pays - grâce, d'ailleurs, à Winston Churchill.
- 2020, la statue de Winston Churchill fermée en prévision de manifestations
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2021, Nettoyage par l'Action Française du monument à Gallieni Le 3 octobre, l’Action Française Paris, un groupe royaliste de droite radicale, poste une vidéo sur Twitter de leurs membres nettoyant la statue avec des brosses et des bouteilles d’eau. Cette méthode ne suit pas les recommandations des conservateurs d’œuvres d'art et peut endommager le monument. La légende de cette vidéo explique : "L’@actionfrancaise était une fois de plus présente pour préserver l’Héritage en nettoyant la statue du Maréchal Gallieni, souillée récemment. Face à la négation de notre patrimoine par quelques esprits confus en mal de reconnaissance : français, rejoins nos rangs !" Dans la vidéo, les militants développent : "En réaction face à la souillure de ce monument, érigé en l'honneur du Maréchal Gallieni, sauveur de Paris en 1914 face à l'avancée allemande, l'Action Française a pris les devants et, contrairement à la mairie, a nettoyé ce monument à la gloire de la France et de ses héritages." Il s'agit pour les militants de la droite radicale de se positionner en défenseurs des statues face aux pouvoirs publics, alors que leurs méthodes de défense sont néfastes à la conservation des monuments qu'ils prétendent préserver. Ces nettoyages agressifs constituent une autre forme de "dégradation de bien public".
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2021, Nettoyage par la Ville de Paris du monument à Gallieni La Ville de Paris commence son nettoyage du monument à Gallieni le 30 septembre, et le publie sur les réseaux sociaux.
- 2021, Communiqué de presse de Siobhan Baillie MP sur l'horloge de Blackboy
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2021, Sir Trevor Philips explique son point de vue dans le cadre de sa nomination au Conseil consultatif du patrimoine Sir Trevor Philips a déclaré qu'il n'avait pas d'objection à ce que les choses changent, mais qu'il souhaitait que les gens soient plus honnêtes quant à leurs motivations et qu'ils se concentrent sur les vraies questions, plutôt que sur la <<poudre aux yeux>> culturelle, comme le fait de renommer les choses et d'enlever les statues.
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2021, Le gouvernement britannique crée un conseil consultatif du patrimoine Le secrétaire d'État au numérique, à la culture, aux médias et aux sports a annoncé la création d'un conseil consultatif du patrimoine chargé d'élaborer des lignes directrices pour la gestion du patrimoine contesté, dans le cadre de la politique gouvernementale "Retain and Explain" (conserver et expliquer).
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2021, Le gouvernement britannique déclare une politique de "conservation et d'explication" pour les monuments historiques Le gouvernement britannique a annoncé un nouvel ensemble de lois et de politiques pour la protection des monuments historiques, qu'ils soient classés ou non. Les points forts de ces nouvelles mesures sont les suivants : De nouvelles garanties juridiques sont introduites pour les monuments historiques qui risquent d'être enlevés. L'enlèvement de toutes les statues, plaques et autres monuments historiques devra désormais faire l'objet d'un permis de construire en bonne et due forme, ce qui garantira une procédure régulière et une consultation locale dans tous les cas. La loi établira clairement que les monuments historiques doivent être conservés et expliqués. Le secrétaire d'État pourra "rappeler" toute demande et s'assurer que la loi est respectée.
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2022, Britain First répond aux recommandations du Conseil du district de Stroud concernant l'horloge de Blackboy Britain First, un groupe haineux d'extrême droite et néofasciste, a publié la déclaration suivante : <<Le conseil local de Stroud, dans le Gloucestershire, dirigé par des travaillistes ultra-éveillés, a voté en faveur de la suppression d'une horloge historique vieille de 250 ans, parce qu'elle représente l'image inoffensive d'un petit garçon noir. Le conseil municipal travailliste a déclaré que l'horloge était "traumatisante pour les personnes de couleur", alors que tous les habitants de la ville ont réagi avec colère et reproché au conseil municipal d'essayer d'effacer l'histoire. L'horloge, créée en 1774, est l'une des vingt horloges à cric qui subsistent en Grande-Bretagne et qui présentent un personnage en mouvement frappant une cloche à l'heure. Nous invitons nos sympathisants à profiter de cette campagne pour envoyer immédiatement une plainte au conseil municipal de Stroud, dirigé par les travaillistes, afin qu'il revienne sur sa décision et laisse notre histoire tranquille.>>
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2022, Les conseillers débattent des recommandations du conseil du district de Stroud concernant l'horloge Blackboy The Chair of the Review Panel, Councillor Bennett, introduced the report and advised that since the worldwide Black Lives Matter protests in June 2020, the Council had committed to carrying out consultation with its communities and undertaking a review of any street and building names, statues and architectural features in the district that may have been considered offensive. They thanked the Review Panel for all of the work they had put into the review over the last 11 months. A public consultation had been launched in 2021 and over 1600 responses were received which helped the panel to compile the recommendations laid out in the report. The Review Panel had concluded, following the consultation, that the Blackboy Clock and Statue should not be on display in the public realm but should be redisplayed with detailed interpretation in a place that provided learning and education. The recommendation that Council was being asked to consider was to explore if removal of the statue could be achieved. Councillor Bennett also drew Members attention to the additional recommendations of the Review Panel. Councillor Bennett invited some of the Review Panel Members, who attended the meeting, to give their thoughts. Mr Guthrie, community representative on the Review Panel, highlighted the following: · They had written to the council in June 2020 regarding the clock · Thanked the Review Panel members, family and friends for support · They had taken the time to read through the 1600 responses and take on board what the consultations responses said. · Asked Members to think of the report as a series of starting points rather than an ending · The conversation about how the district could become more inclusive for everybody needed to continue. Ms Hoskin, community representative on the Review Panel, highlighted the following: · Impressed by the thoroughness of Stroud District Council in conducting the public consultation and the processing of the results. · People were beginning to realise that diversity enriched communities. · Encouraged by the proposal of a task force that could implement some of the ideas. Mr Butler, historian and member of Radical Stroud on the Review Panel, highlighted the following: · The conception of education should go beyond the demographic of youth. · Resources should be developed for community education in a variety of accessible ways, means and media. · Community education could strengthen community cohesion. The chair thanked the Review Panel members. Councillor Pearson raised concerns regarding the validity of the consultation results and whether it was a representative snapshot of views across the district. Councillor Bennett confirmed that based on the electorate for the district, which was around 96000, a representative sample would be 1,058 with a margin of error of 3%. The number of consultation responses received was above the numbers needed for a standard representative sample for the district. In response to further questions from Councillor Pearson, Councillor Bennett confirmed that until January 2022 they believed that the residents of the building owned the clock and statue and they had consulted with them. However, it became apparent that the clock and statue had been put into a trust 20 years ago, they had contacted the trustees however they had not been able to respond and so they had been in contact with a member of their family instead. CouncillorGreen asked whether Stroud Town Council had provided any funds to repair the clock and statue following an application for a grant. It was confirmed that they had received a grant from the Town Council. Councillor Green also questioned whether a plaque should be provided on the building and a further consultation carried out once the contextual information had been added. This was so that the public could revaluate whether the information provided changed their views as to removal. Councillor Bennett advised that it was their plan to provide a plaque even if the clock and statue had not been removed but had received very strong responses in favour of removal. In response to questions from Councillor Braun, Brown and Studdert-Kennedy the following was confirmed: · They wanted the communities to help shape any future community events or commemorations and that the task force would help to progress this work. · They were hoping that schools would be encouraged to use this as a way to educate pupils on the issues surrounding the Blackboy Clock and Statue and the task force would be engaging with communities. · The figure of £33.5k was for the relocation of the clock and statue and further information on the financials were included in the implications on page 78. · The plaque would not be placed on the building but would be placed nearby. Councillor Sutton raised concerns over the removal of the clock and statue and stated that he had spoken to many people who thought it should remain in situ. Councillor Bennett reminded Members that they were not recommending that the statue was removed immediately but that they should pursue removal based on the results of the consultation. Councillor Patrick asked questions regarding Blackboys Road in Dursley. Councillor Bennett confirmed that the recommendation was for a consultation to be carried out with the residents of the 8 houses in conjunction with Dursley Town Council and that a larger consultation had not been ruled out. Proposed by Councillor Bennett and seconded by Councillor Cornell. Councillor Pearson acknowledged the extensive work that had been carried out by the review panel but stated that the implications of the project had not been thought through and it had been poorly costed. He further stated that there was no guarantee that the statue would go to the Museum in the Park and that the consultation did not provide a true representation of the district. He stated that a more thorough consultation should take place. Councillor Aldam advised that they understood the concerns regarding manipulating history or destroying it and provided reassurance that history didn’t change but how we see it could. Councillor Jones stated that following Councillor Aldams’ statement he had been tempted to change his decision and thanked the Review Panel who had produced one of the most thorough pieces of work he had seen. He highlighted his concerns with the budget and the consultation results not being representative. He also drew Members’ attention to Historic Englands position which stated ‘parts of our heritage may confront us with aspects of our past which we now question, which may be associated with injustice and which may be painful. It is right that as a society we respond to such associations, but we believe that this is best done, not by removal, but by preservation, and responding to them in ways which can explain their context and prompt reflection”. Councillor James thanked the Review Panel members and stated that we should be removing the statue and clock and put it into a museum as leaving it where it was would be a mistake. They stated that the statue and clock would not be erected now and therefore we needed to acknowledge that and remove it. Councillor Turner stated that the finances were not exact at this point however they were confident the final figures would be robustly interrogated by the Section 151 Officer. They also confirmed that the majority of responses were in favour of removal and that the statue was not in its first home and had been moved previously, it therefore did not need to be the final location for the statue. Councillor Evans queried whether a plaque could be included on the anti-slavery arch so that the good and bad sides of history were on display. Councillor Braun reminded members of the statement that the political group leaders had released in 2020 condemning racism. They also stated that there had been many residents who had responded to the issue and that they need to listen to what people were telling them. They drew Member’s attention to page 102 and stated that if the recommendations were approved then they would proceed at every stage with community engagement. Councillor Cornell commended Members for the level of respectful debate at the meeting and thanked the Review Panel for all their work. Councillor Cornell reminded Members of the anonymous email they had received prior to the start of the review. The email stated that the figurine wasn’t based on a specific individual but served as a monument to the commodification and later exotification of black bodies that emerged as a result of slavery and that the statue was symbolic of systemic racism. They stated that if all the recommendations were implemented their understanding of the past would be enriched, and would be enhanced. Councillor Bennett confirmed that a robust process had been followed and that the recommendations would make a positive difference. They urged Members to vote in favour. On being put to the vote, the Motion was carried with 26 votes in favour, 2 against and 12 abstentions. RESOLVED To a) Thank the Review Panel for their contribution to this work; and b) Accept all recommendations of the Review Panel outlined in section 4 of this report.
- 2022, Couverture médiatique nationale des recommandations du Conseil du district de Stroud concernant l'horloge Blackboy
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2022, Déclaration de Siobhan Baillie MP au MailOnline après la publication des recommandations de l'horloge de Blackboy M. Baillie a fait la déclaration suivante au MailOnline : <<Comme je l'ai déjà dit, je m'oppose au retrait de l'histoire et des statues. Cela ne sert à rien d'autre qu'à permettre à certaines personnes de décider ou d'être sélectives avec l'histoire ou de décider ce qui est le plus confortable et ne cause pas d'offense. Je reste déçu que moi-même et d'autres personnes locales qui pensent que les statues devraient rester en place aient été traités de racistes, rabroués et harcelés sur les médias sociaux à propos de l'horloge de Stroud. Une organisation locale a malheureusement attisé la colère des deux côtés du débat pour servir ses propres intérêts. Ma position a toujours été qu'en cas de questions ou de controverses, une plaque pourrait être ajoutée pour exposer les faits afin que le grand public puisse en discuter, les confronter si nécessaire et décider par lui-même. Le fait de placer des objets dans un musée permet à certaines personnes de les voir, et nous avons un merveilleux musée local qui fait un excellent travail, mais je pense que le fait de les retirer de leur cadre d'origine peut faire perdre une partie de l'histoire. Qui sait ce qu'un musée décidera de faire d'une œuvre d'art ou d'une sculpture à l'avenir ? L'horloge de Stroud se trouve également dans la ville, à différents endroits, depuis environ 240 ans. Son mécanisme porte la date de 1774, elle est de style XVIIIe siècle et, bien que des habitants aient pris la peine de la faire restaurer en 2004, je crois savoir qu'elle reste une pièce rare. Il existe un intérêt historique pour la ville, mais des questions restent sans réponse. L'enquête menée par la municipalité elle-même indique que "s'il est important d'inclure dans ce rapport les origines et l'inspiration possibles de la statue, il convient de préciser que toutes les possibilités sont spéculatives et qu'il n'est donc pas possible de définir pourquoi [l'artiste] a choisi d'utiliser l'image du garçon". La question de l'horloge est bizarrement devenue une attaque politique de la gauche. À ma connaissance, les précédents députés de Stroud, toutes couleurs confondues, n'ont pas fait campagne pour retirer la statue, et le député de l'époque n'a pas non plus contesté la restauration des éléments de l'horloge. Il faut la laisser là où elle est.>>
- 2022, Le ministre britannique de la culture accorde le statut de monument historique à la plaque de Cecil Rhodes à l'Oriel College d'Oxford.
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2023, Graffiti et nettoyage du monument à Gallieni à Paris 21 mars, dans le contexte de plusieurs mois de manifestations contre la réforme des retraites, intervention du Groupe Cherki sur demande de la COARC et Mairie de Paris pour restaurer statue de Gallieni. Il s'agit de nettoyer le socle graffité sur ses quatre faces à la peinture bleue, bombe peinture noire, encre noire. « CRS SS », « MACRON ET DAR/MANIN ONT LA MEME VISION / DU CONSENTEMENT » ; Trait de bombe sur le texte du socle « j’ai reçu le mandat »; « MACRON / ABB », « Mort à l’Etat » ; « /!\ STATUE RACISTE ↑ », « METTONS MACRON / AU CHOMAGE », « CA DEPASSE / LES BORNE », « NON / A L’ETAT » (source DACVP-COARC, Dossier Gallieni 2)
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2023, Oppositions au déplacement de la statue de Mahé de la Bourdonnais le déplacement de la statue de Mahé de Labourdonnais suscite l’indignation de quelques historiens de l’Université de La Réunion ou de professeurs d’histoire-géographie du secondaire épaulés par des activistes politiques désoeuvrés. Leurs propos, parfois pertinents mais souvent confus, sont d’abord relayés par un site internet d’informations local et par la presse d’extrême droite dans l’Hexagone. Manifestement informé par des sources internes, le magazine Causeur s’était opposé dès le 16 juin 2022 à ce projet en dénonçant l’importation du « wookisme » à La Réunion. Faute de cohérence et surtout de détermination, cette opposition a peu d’échos. Quelques jours après le déplacement la statue, l’essayiste réactionnaire, Dimitri Casali poursuit cette confusion dans le Journal du dimanche quand il écrit qu’ « Effacer ce passé, comme l’exigent ces nouveaux épurateurs, ce serait renié, ce qui fait l’essence même de l’âme française : une république mettant en avant l’égalité, l’universalité et la laïcité, sans distinction de race ou de religion » (23 décembre 2023). Deux associations réunionnaises, « Fort Réunion » et « Mémoire de Crève coeur », épaulés par l’avocat Jean-Jacques Morel, militant du Rassemblement national et conseiller régional d’opposition, forment un recours pour faire annuler l’arrêté municipal du 30 novembre 2023 relatif au « permis de construire permettant la dépose de la statue ».
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Le projet "Museum in Docklands" publie une nouvelle brochure avec Milligan en couverture.