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law enforcement
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1930, Partial breaking of monument to Gallieni in Paris On 30 May 1930, the plinth of the monument to Gallieni is found partially broken. The statue representing the French colony of Indochina was damaged in four different places, including its foot. The police officer found one toenail belonging to the statue, and broken pieces of glass, which he identified as a bottle of sparkling wine. Extract from the police report (in French): « A 9 heures de service au carrefour de la rue de l’université et de l’avenue du Maréchal Gallieni. J’ai constaté que la face du socle de la statue tournée vers la direction du Champ de Mars et représentant l’Indo-Chine était détériorée en quatres [sic] endroits différents. Je n’ai trouvé que l’ongle du gros orteil du pied droit que je joins au rapport. Au pied de la statue j’ai remarqué également des éclats de verre semblant provenir d’une bouteille dit vin mousseux, ou de champagne. » After this report, the city's office contacted Jean Boucher the artist, to ask him to evaluate the damage and advise on the best way to repair the broken pieces. (source DACVP-COARC, Archives, Gallieni 2)
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2020, Anticolonial protest on the Gallieni monument in Paris On June 18, only a couple of days after the graffiti, antiracist activists climbed onto the monument to Gallieni and covered his statue with a black veil. Police came and arrested the people who had climbed on the statue. It is unclear whether the city pressed charges for "dégradation de bien public". French celebrity Vikash Dhorasoo, former soccer player and left-wing activist, was present and answered a journalist from Russia Today on a video that was published on twitter (see sources). Here is what he said: "On s'est dit après l'allocution de Macron qui avait un peu clos le débat, voilà c'est comme ça on déboulonne pas, on discute pas des noms de rue, des noms de stations de métro, et surtout on soutient les forces de police, on dit deux-trois petits mots sur le racisme... Alors voilà, nous on pense qu'il y a un vrai problème, qu'il y a des vrais combats qui se mènent, alors que le maire de Londres a déboulonné une statue, à Bristol ils ont fait la même chose, et nous on peut pas en discuter. Donc on voulait remettre le débat très vite sur la table. On doit, dans une démocratie, pouvoir en discuter : qu'est-ce qu'on met dans l'espace public ? C'est une question de justice, vraiment. Et puis aussi interpeller la maire Anne Hidalgo parce qu'elle est en campagne en ce moment, alors j'ai l'impression qu'elle est plus à inaugurer des pistes cyclables et des jardins partagés qu'à s'intéresser à ce qui se passe dans sa ville, notamment sur les violences policières. Pourquoi, pourquoi on s'attache à ces symboles du colonialisme, de l'esclavagisme ? C'est quelqu'un qui a tué 700 000 personnes je crois à Madagascar, pourquoi on peut pas en discuter, pourquoi on pourrait pas les mettre ailleurs, et puis raconter une autre histoire ? Parce que ça c'est une histoire des vainqueurs qu'on raconte à chaque fois. Moi je pense qu'on pourrait raconter autrement." Under this video tweet, reactions are mostly hostile, between justifications for the French Empire: "Encore un génocide totalement bidon que l'on met sur le dos des occidentaux. Gallieni a réprimé, éxécuté des caciques hostiles à la France mais développé les écoles, les hôpitaux, le chemin de fer sur l'île. Comme si le peuple de cette ile était plus heureux avant, et après!" ; calls for Dhorasoo to leave France: "Ces donneurs de leçons nous font chier, ça les empêche de vivre ces statues. La France a des traditions et valeurs ainsi qu une histoire. Allez voir ailleurs si le monde est meilleur." ; and inversions of colonial narratives inspired by the Great Replacement theory: "Les colons demandent à ce que les statues des français soient détruites pour être remplacées par celles de non français".
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2020, Graffiti and paint thrown at the monument to Colbert in Paris On 23 June 2020, an activist from Guadeloupe, member of the Brigade Anti-Négrophobie (BAN), spray painted the words "Negrophobie d'Etat" in red, onto the plinth of Colbert's monument in front of Assemblée Nationale. He also threw red paint onto the statue's chest, and onto the document it is holding in its hands. The police, always in front of the AssembléeNationale, intervened immediately and arrested the activist on the spot. The State pressed charges for "dégradation de bien public". A video of the action and the activist's arrest was posted on BAN's Twitter account. The activist explained: “Vous voyez, les racistes sont de l’autre coté de l’Assemblée. Ça c’est une statue qui vient prôner la négrophobie, le meurtre des Noirs, le viol des Noirs, la torture des Noirs”.
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2021, Artistic performance by Deborah de Robertis on the monument to Gallieni in Paris On 26 September 2021, an artistic performance by Deborah de Robertis, feminist artist, takes place on the monument to Gallieni. Six naked Mariannes, only wearing an phrygian cap, climb on the monument an pour red paint from between their legs, symbolizing blood dropping down their genitals. On Twitter, the artist elaborated on her performance: « La statue a un sexe : c’est un sexe d’homme. Le colon est un homme, le tyran est un homme, le dictateur est un homme. Ce qu’ils ont en commun est une bite : la colonisation est un viol. Caméras au front, les corps - sortant de leur statut d’objet, deviennent sujets. Les femmes violent le Pouvoir, et non l’inverse. Les Mariannes nous regardent, en femmes fontaines, éjaculent à la face du colon, jouissant de violer le pouvoir. Le renversement par l'art opère à la suite de siècles de silence, il est le résultat d’une recherche et d’une pensée conceptuelle. Le renversement n’est pas un accident de l’Histoire mais un accouchement, dans la douleur et dans le sang." The city of Paris pressed charges for "dégradation de bien public"
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2021, Sentencing for degradation of monument to Colbert in Paris The activist from Brigade Anti-Négrophobie was sentenced by the Paris court to a 500 EUR fine and to pay 1,040 EUR to the Assemblée Nationale cover the costs of cleaning the Colbert statue. The defense appealed the decision, and planned to press charges against the State for "apologie de crime contre l'humanité" for leaving Colbert's statue in front of the Assemblée Nationale
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2021, Trial for degradation of monument to Colbert in Paris The trial for the activist from Brigade Anti Négrophobie was reported several times, until May 10, 2021, which is also a commemorative date for the abolition of slavery in France. The State pressed charged for "inscription, signe ou dessin réalisés sur une façade, une voie publique ou du mobilier urbain". The defense's strategy seems to have been to engage with the ideological resoning behind the activist's action, trying to start a a debate over slavery and reparations. Meanwhile, the prosecution seemingly chose to remain focused on the practicalities of the infraction. The accused was quoted in an article published in right-wind newspaper Le Figaro : «Ils parlent de tag, de traces. Ils n’ont même pas abordé la question (de la négrophobie). C’est pour nous, un aveu.» «L’État français, toujours néocolonial, continue à assumer de manière officieuse la négrophobie d’État!» The defense lawyer was quoted in the same article: «L’État français veut à tout prix éviter de débattre de la question des réparations. Un geste symbolique a été posé, mais on fait semblant de ne pas comprendre le véritable sens de ce geste, c’est-à-dire mettre au jour les conséquences du code noir, ce que M. Lollia appelle la négrophobie d’État. La seule réponse à une demande de justice sociale, c’est le déni et la répression.» According to the newspaper Marianne, the prosecution asked for a 800 EUR fine.
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2022, Acquittal of the Colston Four by Bristol Crown Court After a highly publicised trial of nine days, Jake Skuse 33, Rhian Graham, 30, Milo Ponsford, 26, and Sage Willoughby, 22 were found 'not guilty' of criminal damage by the jury at Bristol Crown Court.
- 2022, Withdrawal of the Cartel