Gravées dans le marbre

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Contenus

• Allégories des colonies d'Asie et des colonies d'Afrique, Marseille
  Deux groupes situés au bas de l'escalier monumental de la gare Saint-Charles à Marseille et représentant les colonies d'Asie et les colonies d'Afrique. Chaque groupe est construit autour d'une figure féminine à la pose alanguie avec un enfant couché à ses pieds et un ou une adolescent-e assis-e face à elle et lui présentant une corbeille de fruits. Colonies d'Asie : s'y ajoutent un lion de style khmer, un vase représentant des danseuses (apsaras) et une banquette avec le motif du serpent à 7 têtes. Colonies d'Afrique : s'y ajoutent, une vase, une défense d'ivoire, un figuier de barbarie, deux singes (une mère et son petit), un tronc de palmier et une palme, un crâne de bélier.
• Buste d'Aimé Césaire, Sarcelles
• Buste de Victor Schœlcher, Basse-Terre
• Statue équestre de Napoléon Bonaparte, Rouen
  La statue représente Napoléon Bonaparte en tenue militaire sur un cheval cabré.
• Mémorial du Nèg Mawon, Sainte-Anne
  Le mémorial présente le mur d'un moulin, symbole de l'oppression du système de plantation, duquel sort un Marron à la jambe et aux oreilles coupées en signe de tentative de résistance et de fuite, et sur lequel sont affichés plusieurs symboles de l’esclavage et du marronnage : des chaînes renvoyant à la privation de liberté; deux Chaltounés, flambeaux, utilisés pour les déplacements nocturnes; une conque de lambi, qui permettait de communiquer avec les autres esclaves ; un Ka, tambour, qui accompagnait les esclaves dans leurs chants et leur permettait de perpétuer la musique africaine et constituait un moyen de communication décisif.
• Monument à Ernest Deproge
  Buste d’Ernest Deproge, en redingote et avec une barbe fournie qui est un des signes arborés par les Républicains français de la fin du XIXe siècle.
• Monument au Docteur Hamy
  Le monument en l’honneur du Docteur Hamy est composé d’un piédestal sur lequel est fixé le buste de bronze d’Ernest Hamy et au-devant duquel est placée une figure allégorique féminine, en longue robe ample, tenant un crâne dans sa main gauche et un instrument de mesure dans sa main droite. Sur trois des côtés du piédestal sont gravées des types ethnographiques stylisés : une femme bretonne sur le côté droit, à l’arrière un homme des Premières Nations d’Amérique du Nord et un homme d’Asie, et sur le côté gauche un homme d’Amérique du sud.
• Monument aux 3 maréchaux, Saint-Gaudens
  Le monument a la forme d'un mur assez large, les trois maréchaux de la première Guerre mondiale sont placés en figures de proue, face aux Pyrénées. Foch est au centre, Galliéni à sa doite et Joffre à sa gauche. Tous sont en tenue militaire, enveloppés dans un grand manteau, képi sur la tête, avec leur bâton de maréchal et une liasse de documents pour Joffre. Côté Galliéni, 4 bas-reliefs ornent le monument : - un groupe de 4 combattants vêtus à l’antique - une allégorie de la guerre, - un homme laissant femme et enfant et ramassant son glaive pour combattre - une jeune femme rassemblant autour d’elle deux enfants africain et vietnamien, un troisième jeune garçon en costume malgache est assis à ses pieds. Coté Joffre, 4 bas-reliefs également : - un groupe de 4 combattants vêtus à l’antique - une allégorie de la paix - un couple avec l’homme brisant ses fers avec une masse - Adam et Eve et le serpent.
• Monument à Jean-Baptiste Marchand, Paris
  Le monument se présente comme un mur de 12 mètres de long, étagé en trois marches s'élevant de gauche à droite pour atteindre 4,30 mètres. A gauche : un bas-relief représente une file de 11 marcheurs, les Européens sont en tête et ferment la marche. Le médecin de la mission est assis sur un tabouret bas pour soigner un soldat. Un Européen attend à côté de lui en surveillant la colonne. L'itinéraire jalonné de noms de lieux est gravé au-dessus de la colonne. Des plantes apparaissent entre les personnages. A droite : la statue de Marchand est détachée du monument, surélevée et surdimensionnée par rapport aux autres. Tête nue, bras croisés, il se tient face au spectateur ou à la spectatrice et garde le mât porte drapeau et le bouclier, tous deux en bronze. Cette statue a été endommagée et enlevée en 1983. Les noms de tous les Européens et le nombre de soldats africains sont gravés sur le bouclier.
• Monument à Joseph-Marcel Germain, Brive-la-Gaillarde
  Le buste de Germain est placée sur une colonne de pierre. Devant lui, un tirailleur africain est au garde à vous, il tient à deux mains son fusil dont la crosse est posée par terre. A droite, une branche de laurier recouverte par un bouclier avec le blason de la ville de Brive.
• Monument à Victor Schœlcher, Fort-de-France
  Victor Schœlcher, en redingote, entoure de son bras un enfant vêtu seulement d’un pagne, symbolisant un jeune esclave émancipé, qui, la main droite sur le cœur, porte la main gauche à sa bouche, et le regarde avec reconnaissance. Victor Schœlcher, surplombe l’enfant et, de la main gauche, lui montre le chemin de la liberté.
• Monument Victor Schœlcher, Schœlcher
  La statue réalisée par la sculptrice martiniquaise Marie-Thérèse Lung Fou (1909-1981) représente l’abolitionniste Victor Schœlcher debout en costume officiel. L’œuvre, épurée et sobre d’inspiration art déco, honore avec dignité la mémoire de l’homme politique abolitionniste. L’artiste rompt avec la vision paternaliste et coloniale des monuments plus anciens, notamment ceux de Fort-de-France et de Cayenne. Une plaque scellée sur le piédestal rappelle le décret du Gouvernement provisoire du 4 mars 1848 précisant que : « nulle terre française ne portera plus d’esclaves. Victor Schœlcher 1804-1893 »
• Statue de Winston Churchill, Paris
  Churchill, en manteau militaire et casquette sur la tête, avance en s’appuyant sur canne. La statue s’inspire directement d’une photographie du défilé du 11 novembre 1944 sur les Champs Elysées, avec à sa tête Charles de Gaulle et Winston Churchill https://histoire-image.org/etudes/defile-11-novembre-1944-champs-elysees
• Statue d'Hubert Lyautey, Paris
  Hubert Lyautey se tient debout, le regard fixé au loin. Il est tête nue, en uniforme et avec une longue cape militaire, arborant toutes ses décorations, il tient son épée de la main gauche la pointe vers le bas et son képi dans la main droite.
• Statue de Joseph Gallieni, Paris
• Statue de Vélo, Pointe-à-Pitre
  Assis dans la posture du tambouyé, jouant sur un tambour droit (contrairement à l’habitude qui consistait à jouer sur un tambour penché), Marcel Lollia est représenté torse nu, portant un pantalon large évoquant la frugalité qui caractérise surtout la fin de sa vie.