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Contenus
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France
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Bernès-Cambos, François Soldat colonial français mort pendant la guerre du Rif au Maroc en 1925.
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Boucher, Jean
Formé aux Beaux-Arts de Rennes, puis de Paris, il se fait connaître par son monument à Ernest Renan en 1903. Engagé volontaire de 1914 à 1918, il devient professeur aux Beaux-Arts de Paris en 1919 et il est élu membre de l'Académie des Beaux Arts en 1936. Il réalise les sculptures du monument à la victoire et aux soldats de Verdun. Sa statue de "Poilu" pour la ville de Vitré (1921) l'impose comme statuaire majeur des années 1920. -
Brétignère, Amédée Explorateur colonial français, géologue et planteur en Côte d'Ivoire au XIXe siècle.
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Chavalliaud, Léon-Joseph
Sculpteur français des XIXe et XXe siècles. -
Coeur, Jacques
Grand bourgeois parvenu, il devient le grand argentier du roi Charles VII en 1439, dans le contexte de crise de la fin de la guerre de Cent Ans. Il réorganise la fiscalité et développe le commerce, notamment avec l’Italie et l’Egypte. Sa chute est aussi spectaculaire que son ascension, elle le contraint à l’exil. Il meurt sur l’île de Chio lors d’une expédition navale contre les Turcs. -
Colbert, Jean-Baptiste
Jean-Baptiste Colbert est contrôleur général des Finances, secrétaire d’État à la Maison du roi et secrétaire d’État à la Marine de Louis XIV. Il développe l’industrie et le commerce, réorganise les finances, la justice et la marine. La marine est puissance militaire indispensable pour l’entreprise coloniale française. Sous le règne de Louis XIV, la France est un des plus puissants empires coloniaux, avec une présence coloniale importante notamment en Amérique du Nord et dans les Antilles. Colbert fonde la Compagnie française des Indes Occidentales et la Compagnie française des Indes Orientales en 1664. Grâce au commerce d’esclaves, de fourrures et d'autres ressources extraites de contrées lointaines, la France connaît un essor commercial sans précédent. Chargé par Louis XIV de réglementer l’esclavage, aboli depuis 1315 dans le royaume de France mais pratiqué dans les possessions des Antilles, il contribue à l’élaboration du Code Noir, édit royal publié deux ans après sa mort. -
de Boigne, Benoît
Général colonial qui a combattu en Inde à la fin du dix-huitième siècle et a fait fortune grâce aux terres coloniales qui s'y trouvaient. Il a épousé en premières noces une Indienne appelée <<Halime Banu>>, <<Nur Begam>>, ou <<Hélene Bennett>>. Ils ont eu deux enfants, une fille nommée <<Banu>> ou <<Anna>> (1789-1804) et un fils nommé <<Ali Bakhsh>> ou <<Charles Alexander>>(1792-1853). La fortune coloniale de Benoît de Boigne lui a permis de devenir un important philanthrope dans sa ville natale de Chambéry, en Savoie. Son frère Claude Pierre Joseph Leborgne de Boigne (1762-1832) fut administrateur colonial à Saint-Domingue. -
de Crussol, Jacques
Explorateur colonial français dans l'Afrique de la fin du XIXe siècle. -
de Lamoricière, Louis Juchault
Général militaire français et administrateur colonial, de Lamoricière a été gouverneur général de l'Algérie de 1845 à 1847. -
de Saint-Marceaux, René
Sculpteur français du XIXe siècle et du début du XXe siècle. -
de Villebois-Mareuil, Georges Militaire français, membre de l’extrême droite monarchiste, il participe à la fondation de la Ligue d’extrême droite de l’Action française en 1898. Anglophobe, il s’engage aux côtés des Boers contre les Britanniques en Afrique australe en 1899 et trouve la mort lors de la bataille de Boshof.
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de Vimeur, Jean-Baptiste Donatien, comte de Rochambeau
Commandant en chef français pendant la guerre d'Indépendance américaine. -
Deproge, Ernest Avocat comme son grand-père Louis Fabien, condamné au début du XIXe siècle en même temps que Cyrille Bissette pour avoir réclamé des droits pour les libres de couleur, il est élu député de la Martinique de 1882 à 1898. Il fonde le Parti Radical Socialiste Martiniquais et dirige de 1886 à 1893 un journal, La Petite France, où il défend l’assimilation, demandant le développement de l’instruction et l’application de la conscription. Battu aux élections de 1898, il se retire de la politique et mène une carrière administrative impériale, à la Réunion puis en France.
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Drivier, Léon-Ernest Ecole des Beaux -Arts de Paris, formé dans l’atelier d’Auguste Rodin. Chargé en 1918 de réaliser le buste officiel de « la France victorieuse ». Il est également l’auteur de « La France (en déesse Athéna) apportant la paix et la prospérité aux colonies », statue placée sur les marches du Palais des Colonies lors de l’Exposition coloniale internationale de Vincennes, puis installée sur la place qui mène au palais. Elu membre de l’Académie des Beaux-Arts en 1943.
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Duguay-Trouin, René
Officier de marine français et marchand des personnes en esclavage aux XVIIe et XVIIIe siècles. -
Dumont, Jacques-Edme Sculpteur français actif à la fin du XVIIIème et dans la première moitié du XIXème siècle, de style néo-classique.
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Eboué, Félix
Administrateur des colonies d'origine guyanaise. Petit-fils d’esclave, il est diplômé de l’Ecole coloniale de Paris et fait une carrière d’administrateur, puis de gouverneur colonial. Il est gouverneur de la Guadeloupe de 1936 à 1938. En poste au Tchad en juillet 1940, il se rallie à Charles de Gaulle. Il meurt en 1944 au Caire. Il entre au Panthéon en 1949, en même temps que Victor Schoelcher. -
Fagel, Léon Sculpteur français du XIXe siècle et du début du XXe siècle.
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Feuchère, Jean-Jacques Sculpteur français du XIXe siècle.
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Fichet, Fred Sculpteur français installé en Nouvelle-Calédonie/Kanaky
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Foch, Ferdinand
Officier français, polytechnicien, il fait carrière en France hexagonale, notamment comme professeur à l’Ecole de guerre entre 1895 et 1901. Généralissime en charge de toute l’armée française en avril 1918, nommé maréchal en août 1918. Il commande les forces alliées de 1918 à 1920. Maréchal du Royaume Uni en 1919, de Pologne en 1923. -
François Cogné
Formé à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris, François Cogné réalise la statue de Clémenceau installée en 1932 sur les Champs-Elysées. Il est également l’auteur de la statue équestre de Lyautey inaugurée à Casablanca au Maroc en 1938. Ayant réalisé un buste de Pétain (1929), puis un projet de monument funéraire pour celui-ci (1931), il reçoit en 1940 la commande du buste officiel du nouveau chef de l’Etat français. Il se tient cependant à l’écart des autres formes de collaboration artistique et peut poursuivre sa carrière après 1945. -
Galliéni
Saint-Cyrien, d’origine italienne et assez modeste, il incarne l’officier républicain sorti du rang grâce aux guerres coloniales. De sa première affectation à La Réunion (1872-1875) au poste de Gouverneur général de Madagascar (1896-1905), sa carrière est impériale : Sénégal (1877-1881), la Martinique (1883-1886), Soudan français, actuels Mali et Burkina Faso (1886-1888) et Tonkin (1892-1896). Il écrit beaucoup théorisant la doctrine de la « pacification », mélange brutal de guerre de conquête et de mise en place du pouvoir colonial, et celle de la « politique des races ». Il termine sa carrière en métropole au Conseil supérieur de la Guerre. En 1914, il reprend du service comme gouverneur de Paris et s’illustre lors de la bataille de la Marne. Il est Ministre de la Guerre d’octobre 1915 à mars 1916.
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Gallieni, Joseph Simon
Saint-Cyrien, d’origine italienne et assez modeste, il incarne l’officier républicain sorti du rang grâce aux guerres coloniales. De sa première affectation à La Réunion (1872-1875) au poste de Gouverneur général de Madagascar (1896-1905), sa carrière est impériale : Sénégal (1877-1881), la Martinique (1883-1886), Soudan français, actuels Mali et Burkina Faso (1886-1888) et Tonkin (1892-1896). Il écrit beaucoup théorisant la doctrine de la « pacification », mélange brutal de guerre de conquête et de mise en place du pouvoir colonial, et celle de la « politique des races ». Il termine sa carrière en métropole au Conseil supérieur de la Guerre. En 1914, il reprend du service comme gouverneur de Paris et s’illustre lors de la bataille de la Marne. Il est Ministre de la Guerre d’octobre 1915 à mars 1916. -
Hamy, Ernest
Médecin de formation, Ernest Hamy s’intéresse à toutes les sciences de l’homme. Elève de Paul Broca, il adopte ses méthodes d’anthropologie somatique pour étudier les crânes humains. En 1882, il tire de ses études un ouvrage de synthèse, Crania Ethnica, Les crânes des races humaines, publié avec le professeur d’anthropologie au Muséum naturel de Quatrefages, dans lequel il donne les mesures prises sur les crânes de différentes « races », considérées comme inégales entre elles, et concentre l’étude sur celles qu’il affirme « restées au plus bas de l’échelle des civilisations » (p. VI). Membre de nombreuses sociétés savantes inséré dans des réseaux savants en France et en Europe, auteur prolifique de mémoires, d’ouvrages ou de notes dans des revues, assistant puis professeur d’anthropologie au Muséum de 1882 à 1908, il déploie des efforts soutenus pour créer le Musée d’ethnographie du Trocadéro. Il dirige ce musée de sa création en 1878 à 1906. -
Hidalgo, Anne
Maire de Paris (2014-) -
Houdon, Jean-Antoine
Sculpteur français des XVIIIe et XIXe siècles. -
Louis Botinelly Sculpteur formé aux Beaux-Arts de Marseille, puis de Paris dans l'atelier du sculpteur Jules Coutan. Installé à Marseille après la première Guerre mondiale, il réalise de nombreux monuments aux morts et il est associé à la décoration des bâtiments des expositions coloniales (1922 et 1931).
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Lung-Fou, Marie-Thérèse Julien La pratique artistique de la sculptrice Marie-Thérèse Julien Lung-Fou (1909-1981) a été façonnée par ses héritages pluriels (chinois, afro-caribéen et européen). Originaire de la commune des Trois-Îlets, elle grandit dans un quartier où elle est entourée de potiers. Elle suit sa scolarité au pensionnat colonial de Fort-de-France avant d’intégrer l’École nationale des beaux-arts de Paris en 1934. Elle devient alors la première sculptrice native des Antilles françaises reconnue. Son œuvre de jeunesse Tam-Tam (vers 1936) – représentant un travailleur des champs à califourchon sur un tambour sculpté dans un bloc de pierre – est la pièce maîtresse du pavillon artistique des fêtes du Tricentenaire à la Martinique. À Paris, M.-T. Lung-Fou remporte rapidement de nombreux prix et récompenses, notamment une médaille de bronze au Salon de 1938 avec une œuvre intitulée L’Offrande (1938) dans une esthétique Art déco. Mais elle évolue en marge de la Société coloniale des artistes français (SCAF), ce qui freine probablement sa carrière et sa reconnaissance nationale. Après avoir séjourné dix ans en Indochine française, l’artiste revient en Martinique avec son époux où elle participe activement à la vie artistique et culturelle d’après-guerre. Elle accompagne également le mouvement de l’art antillais émergent avec l’Atelier 45. Dans son atelier situé route de Didier à Fort-de-France, elle forme la jeunesse, et notamment les femmes, à la sculpture, la céramique et la peinture. Artiste reconnue, elle honore plusieurs commandes publiques et privées notamment un Saint-Dominique pour le couvent du Morne-Rouge. En Guadeloupe, elle est également sollicitée dans le cadre du Centenaire de l’abolition de l’esclavage pour la réalisation d’un monument commémoratif représentant une Petite esclave (1947-1948) se libérant de ses chaînes. Fondatrice du Salon des réalités martiniquaises, qu’elle préside de 1952 à 1959, et de la revue culturelle Dialogue (1955), elle anime avec énergie le Groupement des artistes martiniquais et rédige le manifeste du « Monde noir » prônant le métissage culturel, l’égalité et l’échange entre tous les peuples. Elle sollicite dans son comité d’honneur Richard Wright, Alioune Diop, René Maran, Joseph Zobel, Jean-Paul Sartre et Michel Leiris. Fervente défenseuse du patrimoine antillais, elle contribue fortement à la valorisation des arts et traditions, du carnaval, de la cuisine, des contes animaliers philosophiques et magiques. Elle est l’auteure de plusieurs albums pour enfants et elle est particulièrement connue pour ses Contes créoles publiés en trois volumes en 1979. Soucieuse de la valorisation des engagements humains, M-T. Lung-Fou est dans ses œuvres précurseures de la « créolité ». Au début des années 1970, elle met en place, telles de véritables installations, des reconstitutions dans des établissements scolaires de scènes, grandeur nature, de la vie des Antilles, avec des objets anciens. Récompensant son labeur, elle reçoit plusieurs prix, dont les palmes académiques et la médaille de l’Ordre national du mérite. M-T. Lung-Fou meurt le 24 janvier 1981. En 2016, la ville des Trois-Îlets lui rend hommage en donnant son nom à la bibliothèque municipale.
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Lyautey, Hubert
Sa carrière militaire est impériale : Algérie (1880-1882 et 1903-1912) ; Indochine (1894-1897) ; Madagascar (1897-1900) ; Maroc (1912-1925). Il joue un rôle crucial dans la conquête du Maroc à partir de 1908. Il devient le premier Résident général du Maroc en 1913 et renouvelle la formule classique du protectorat. Elevé au grade de maréchal en 1921, il démissionne en 1925 par opposition à la guerre totale menée contre la République du Rif. Il s’est fait connaître par ses écrits, notamment sur le « rôle social de l’officier » et il est élu en 1912 à l’Académie française. De 1927 à 1931, il organise l’Exposition coloniale internationale de Vincennes. -
Macron, Emmanuel
Président de la République française (2017-) -
Magrou, Jean
French sculptor
- Mahoux, Paul
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Malissard, Georges
Sculpteur français des XIXe et XXe siècles. -
Mangin, Charles
Officier, il fait carrière dans les colonies, principalement en Afrique. Il fait partie de la mission Marchand entre 1896 et 1899. Il se fait connaître à partir de 1910 en plaidant pour le recrutement en Afrique de l'ouest d'une armée qu'il baptise "Force noire". Chargé de la constituer, il obtient qu'elle soit engagée dans la guerre de conquête coloniale au Maroc, puis dans la première Guerre mondiale. - Marcault-Derouard, Liza
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Marochetti, Carlo
Sculpteur français d'origine italienne du XIXe siècle. Parmi ses œuvres coloniales notables, citons la statue équestre de Ferdinand Philippe, duc d'Orléans, à Neuilly-sur-Seine (initialement installée à Alger mais rapatriée en France en 1980), la statue équestre de Stapleton Cotton à Chester et la statue de Robert Clive à Shrewsbury. -
Martial, Armand Sculpteur français
- Martin, Raymond
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Mazuet, Jean Sculpteur français du XXe siècle.
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Real del Sarte, Maxime
Sculpteur français et militant politique de droite au XXe siècle -
Revol, Guy-Charles Sculpteur français
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Rodin, Auguste
Sculpteur français du XIXe siècle et du début du XXe siècle. -
Roubiliac, Louis-François
Sculpteur français actif en Angleterre au XVIIIe siècle. -
Sappey, Victor
Sculpteur français du XIXe siècle. -
Sicard, François Sculpteur tourangeau. Né à Tours, fils d'un graveur-ciseleur, François Sicard étudie d'abord à l'école des Beaux-Arts de Tours, avant d'entrer à l'Ecole nationale des Beaux-Arts (1879-1891). Il obtient le Grand Prix de Rome en 1891 et devient pensionnaire à l'Académie française de Rome (1892-1895). Titulaire de plusieurs prix, il répond à des commandes publiques et privées et enseigne à l'Ecole nationale des Beaux-Arts; il y est Chef d’atelier de sculpture pour les élèves femmes de 1926 à 1934.
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Treich-Laplène, Marcel
Explorateur français et administrateur colonial en Côte d'Ivoire au XIXe siècle. -
Verne, Jules
Romancier, poète et dramaturge français. Les écrits de Verne ont été célébrés dans le monde entier, mais sa relation complexe avec l'impérialisme du XIXe siècle a été moins bien documentée. Verne est né à Nantes en 1828. Nantes a été le plus grand port français pour la traite des esclaves, avec plus de 1 700 voyages enregistrés au départ de la ville entre 1657 et 1841 selon la base de données SlaveVoyages, et la famille de Verne, des deux côtés, avait des liens étroits avec la traite des esclaves. William Butcher (2006) a identifié l'arrière-grand-père maternel de Verne comme étant un marchand d'esclaves, et son père Pierre Verne (1799-1871) comptait des marchands d'esclaves nantais parmi ses clients. Le grand-oncle de Verne, Alexandre Verne (1782-1836), s'était également marié avec la famille de négriers Bernier. De nombreux romans de Verne traitent explicitement de la race, de l'esclavage et du colonialisme. Un capitaine de quinze ans (1878) et Nord Contre Sud (1887) examinent l'esclavage en Afrique et aux États-Unis respectivement. Des œuvres plus populaires de Verne mettent en scène un certain nombre de personnages coloniaux, tels que la princesse indienne Aouda et l'officier colonial Sir Francis Cromarty dans Le Tour du monde en quatre-vingts jours (1872), ainsi que de nombreux décors coloniaux, comme le montre le premier roman de Verne, Cinq semaines en ballon (1863), qui est basé sur une expédition imaginaire en Afrique. Achille Mbembe (2013) situe les romans de Verne dans le cadre de "l'éducation coloniale des Français" de la fin du XIXe siècle, au cours de laquelle les idées de différence raciale ont été fortement normalisées dans la culture de masse de la métropole. -
Viviani, René Né en 1862 à Sidi-Bel-Abbès dans la circonscription d’Oran, en Algérie, Viviani mène ses études en Algérie puis s’installe à Paris pour étudier le Droit. Après l’obtention de ses diplômes, il s’inscrit d’abord au barreau d’Alger puis à celui de Paris, où il devient secrétaire de la conférence des avocats. Socialiste convaincu, il défend les ouvriers dans les grands mouvements sociaux tels que les grèves de Carmaux. Par la suite, Viviani s’éloigne du socialisme prôné par Jean Jaurès quand il devient ministre en 1906. Il défend alors un « socialisme indépendant » et fait voter des lois réformistes et s’illustre dans la lutte anticléricale.
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Voltaire (François-Marie Arouet dit Voltaire)
Ecrivain français emblématique du XVIIIe siècle et de la figure de l’écrivain engagé. Présenté comme l’incarnation de l’esprit français et du mouvement des Lumières, son image et son œuvre ont été mobilisées pour des causes contradictoires, y compris avec ses propres positions. Il est entre autres régulièrement accusé de racisme et de duplicité vis-à-vis de l’esclavage qu’il aurait condamné publiquement tout en en tirant profit personnellement, accusation formulée au XIXe siècle à partir d’une lettre qui est un faux, et reprise depuis.