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Mémorial Du Nèg Mawon, Sainte-Anne
Conception et réalisation de la statue du Nèg Mawon
Genèse de la statue du Nèg Mawon
L’idée de la statue du Nèg Mawon émane de la mairesse de Sainte-Anne, en 2002 : Marlène Captant, membre du RPR (Rassemblement Pour la République). Elle souhaitait alors commémorer l’abolition de l’esclavage en s’éloignant de la célébration jusqu’alors dominante des figures républicaines et francs-maçonnes ; excédée du symbole de la république généreuse et libératrice, qui aurait apporté l’émancipation par le haut à des esclaves qui en auraient été les réceptacles passifs. Cette célébration paternaliste était tout particulièrement centrée sur la figure de l’abolitionniste Victor Schoelcher, républicain et membre de plusieurs loges de franc-maçonnerie: « Les Amis de la Vérité » ; « Aide-toi, le ciel t’aidera » et « la Société des Droits de l’homme ». Grâce à son réseau de relations issues en partie de la franc-maçonnerie, il fut en mesure de rendre publique la position de l’abolition de l’esclavage. Plus que Schoelcher lui-même, c’est le mouvement schoelchériste en Guadeloupe, qui a mis son rôle en avant (par exemple en organisant des commémorations le 21 juillet, date de sa naissance), laissant de côté le rôle des esclaves eux-mêmes. En conséquence, les commémorations ignoraient largement la place des personnes noires dans le combat vers l’abolition, alors même que le mouvement de la négritude initié par Aimé Césaire, invite, à partir du milieu du XXe siècle, à valoriser l’élément noir de la culture antillaise.
Partant de ce constat, Marlène Captant émet le voeu de représenter un Nèg Mawon, figure symbolique de la Caraïbe représentant, sous les traits d’un homme, les esclaves résistants. Cette figure est mobilisée dans les arts, en particulier les arts plastiques, afin de rendre hommage aux esclaves en fuite et résistants. Elle est le plus souvent représentée avec les objets qui sont les symboles du marronnage, en particulier le tambour, la conque de lambi, les fers brisés. C’est suite au mouvement de la négritude initié par Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor et Léon Gontran Damas, que le terme « nègre », est réapproprié et revendiqué par des afro-descendants. Ce terme passe d’une connotation péjorative et dégradante à un symbole de fierté, d’identité et de résistance. Marlène Captant porte son choix sur la figure du Marron dans un contexte où la loi Taubira de 2001 reconnait la traite et l’esclavage comme des crimes contre l’humanité, où les revendications des Afro-descendants se multiplient, et où un ensemble de manifestations culturelles se consacrent au bicentenaire de mai 1802 en 2002, marquant la révolte de guadeloupéens face au rétablissement de l’esclavage sous le règne de Napoléon Bonaparte. Cette volonté de mettre en exergue l’implication de l’élément noir dans la mémoire guadeloupéenne émane également de la population. Par exemple, cette mémoire est utilisée par des groupes nationalistes guadeloupéens dont le KLNG, Konvwa pou Libérasion Nasional Gwadloup), dirigé par Luc Reinette, afin de développer un sentiment national, de mettre en lumière les problèmes économiques et sanitaires rencontrées sur le territoire et de créer un sentiment de haine envers l’état français. Cette utilisation émane également d’intellectuels dit non-historiens, appartenant également à la mouvance nationaliste comme Henri Bangou ; Germain Saint-Ruf ou Roland Anduse.
L’initiative visant à ériger une statue au Nèg Mawon se poursuit avec le Comité 94 (comité guadeloupéen pour la commémoration des abolitions de l’esclavage) présidé par Claude Bausivoir. Le comité souhaite renforcer la mémoire guadeloupéenne en représentant les nègres marrons, des esclaves ayant fui les conditions de vie des plantations. Certains se suicidaient, d’autres se rebellaient et quittaient les plantations, au risque, s’ils étaient rattrapés, d’être mutilés ou de perdre la vie. Ces résistants au système esclavagiste peuvent être considérés, dans une certaine mesure, comme des figures abolitionnistes, c'est-à-dire comme des figures ayant activement œuvré à l’abolition de l’esclavage.
Représenter le marronnage : enjeux et objectifs de la statue
Marlène Captant et Claude Bausivoir prennent contact avec l’artiste plasticien Jocelyn Pezeron pour la réalisation d’une statue commémorant le Nèg Mawon, parce qu’il a déjà réalisé un Monument de la flamme éternelle de l’esclave inconnu à Petit-Canal en 1994 à l’occasion du bicentenaire de la première abolition de l’esclavage, ainsi qu’un Monument à la mémoire des esclaves à Saint-François en 1998, dans le cadre des commémorations du cent-cinquantième anniversaire de l’abolition. Tous trois se mettent d’accord sur la représentation de ce personnage mi historique mi symbolique : cette statue sera alors le premier hommage direct envers les marrons en Guadeloupe, ne passant pas par la représentation d’une figure ayant œuvrée pour l’abolition de l’esclavage (Delgrès, Solitude, Ignace, Massoteau, etc.).
Pour identifier cette figure, il est convenu de l’entourer des symboles de l’esclavage et du marronnage : apparaissent ainsi un pan de moulin, que l’on retrouvait dans les plantations. Les chaînes, faisant référence aux traitements infligés par les maîtres et à la privation de liberté. Le Nèg Mawon y apparaît, une jambe et les oreilles coupées. En effet, l’esclave ayant fui, recevait des châtiments régis par le Code Noir. Selon l’article 38, à la première tentative, celui-ci aura les oreilles coupées et sera marqué d’une fleur de lys sur une épaule. A la deuxième tentative le jarret sera coupé, marqué de l’autre l’épaule, d’une fleur de lys. A partir de la troisième, il sera puni de mort. D’ailleurs, il a sur son épaule droite une croix gravée, qui ressemble à une fleur de lys. De plus, il est entouré de deux Chaltouné, sorte de flambeaux, avec lesquelles ceux-ci s’éclairaient pour se déplacer la nuit. Il y a également une conque de lambi, qui permettait de communiquer avec les autres esclaves et un Ka, un tambour, qui accompagnait les esclaves dans leurs chants et leur permettait de perpétuer la musique africaine. Le Ka était également un moyen de communication, élément décisif pour leur libération ; symbole de résistance.
Dernier symbole, l’article 28 du Code Noir ancrant la dépossession totale des esclaves :« Déclarons les esclaves ne pouvoir rien avoir qui ne soit à leurs maîtres ; et tout ce qui leur vient par industrie, ou par la libéralité d'autres personnes, ou autrement, à quelque titre que ce soit, être acquis en pleine propriété à leurs maîtres, sans que les enfants des esclaves, leurs pères et mères, leurs parents et tous autres y puissent rien prétendre par successions, dispositions entre vifs ou à cause de mort ; lesquelles dispositions nous déclarons nulles, ensemble toutes les promesses et obligations qu'ils auraient faites, comme étant faites par gens incapables de disposer et contracter de leur chef. ».
Jocelyn Pezeron a intégré dans le monument ces différents éléments : le Nèg Mawon se détache du mur du moulin, sur lequel apparaissent les symboles choisis, qui l’encadrent à sa droite et à sa gauche. La sculpture est placée sur un piédestal très légèrement surélevé, sur l’avant duquel ont été placées trois plaques : l’une porte les informations de sa conception, une autre le nom des personnes ayant participé à sa réalisation, une dernière l’article du Code noir.
L’érection de la statue : un projet participatif
Les modalités de commande de la statue n’ont, selon la mairie de Sainte-Anne, pas été conservés dans les archives. La direction des affaires culturelle indique que la ville a commandé et financé la statue en béton armé et fibre de verre ainsi que son installation, pour un budget légèrement inférieur à 7000 euros. Cependant, cette information est contestée par l’artiste à l’origine de la création du monument. En effet, selon lui, l’enseigne « Lafarge ciments antillais » lui a fourni du béton, gratuitement en raison de l’admiration du travail effectué pour la statue de Petit Canal. Que le ciment promis ait été ou non versé, la promesse faite témoigne d’un intérêt pour la représentation de la résistance des personnes réduites en esclavage et des échos que rencontre le travail de Jocelyn Pezeron.
Ce dernier a proposé et obtenu de réaliser l’œuvre en collaboration avec des jeunes de Sainte-Anne. Leurs noms sont d’ailleurs inscrits sur une plaque commémorative qui accompagne la statue et est placée sous la plaque portant l’article du Code noir : Samuel Belgrade, Guenaël Chipan, Olivier Closse, Cosy Jovial, Dimitri Lazard, Jimmy Lazard, Adjanie Licouri, Mathias Mixtur, Mélissa Rammou, Patrick Tresor, Lenny Valvert, Bilha Vindex, Jean-Marc Vorillon. Ces jeunes lui ont été fournis par la mairie, encadré par M. Sijor, dans un objectif de formation. La plaque portant les noms des jeunes de la commune impliqués dans la réalisation du monument est précédée d’une première plaque : l’article du Code Noir.
Les événements de la statue
Célébrations : de l’inauguration à l'institution de la journée du 27 mai
Aucun article de presse ne parle de l’inauguration du monument, le 27 mai 2002, notamment le France-Antilles. Cela peut s’expliquer par le fait que le mois de mai 2002 a fait le tour de la question du bicentenaire de la révolte de 1802. Ainsi, on peut se dire que l’inauguration fut tardive et redondante après un mois chargé en manifestations culturelles. On peut citer la réédition de l’ouvrage histoire de Jacques Adelaïde-Merlande, Delgrès ou la Guadeloupe en 1802 ; le relais intercommunal de la flamme du Nèg mawon afin de rendre hommage aux guadeloupéens morts durant la révolte ou l’ensemble des conférences et des productions audiovisuelles en l’honneur de l’évènement. Selon les acteurs de l’érection de la statue, son inauguration eut un impact positif. L’ensemble des citoyens présents, proclamaient des discours d’ordre historiques et personnels à caractère émotionnel. Il y avait un sentiment de fierté qui émanait de l’inauguration. La statue est ensuite devenue un point de repère et de rassemblement dans l’espace public de la ville de Sainte-Anne.
La statue a de nombreux usages. Premièrement, tous les 27 mai de chaque année, une marche est prévue dans la ville de Sainte-Anne, se finalisant par un rassemblement avec prises de parole en face du mémoriel. Le 27 mai est le jour de la proclamation de l’abolition de l’esclavage par le gouverneur général en 1848. En fonction des années, le parcours est différent ainsi que les activités culturelles associées à cet évènement. Par exemple, en 2019, il y eut une cérémonie avec des allocutions et un dépôt de gerbes sur la stèle de la statue. Les activités associées à cet évènement furent différentes et durèrent une semaine, allant du 10 mai 2019 au 27 mai 2019. Il y avait des expositions et des conférences avec des artistes et des chercheurs. L’année suivante, pour le 27 mai 2020, la mairie de Sainte-Anne a proposé un programme de la journée ; où en dernier lieu, il y avait une cérémonie officielle au rond-point Nèg Mawon en présence d’élus, d’artistes et d’associations locales. En raison de la situation sanitaire, la cérémonie fut diffusée sur Canal 10 et le Facebook de la mairie. Au-delà de ces usages officiels, la statue a été appropriée par les jeunes de Sainte-Anne, selon Jocelyn Pezeron, qui mentionne des clips musicaux filmés en face de la statue. La proximité avec le monument a cependant évolué avec son déplacement.
Transferts et contestations
En effet, suite à des travaux d’urbanisme visant à construire un rond-point pour faciliter l’entrée dans la ville, la mairie décide de déplacer la statue vers le 30 juin 2010. Ce déplacement provoque sa casse, en particulier le démembrement des bras. Suite à la construction du rond-point, la statue n’est pas remise à sa place, laissée dans l’entrepôt de l’administration ; créant des manifestations et une pétition provenant de jeunes citoyens et de membres de la mairie selon la directrice de la direction des affaires culturelles. La statue est finalement réhabilitée et installée au centre du rond-point en 2014. Cependant, ce déplacement vient limiter une partie des usages antérieurs de la statue : ainsi que l’expriment des habitants, le nouvel emplacement de la statue la rend difficile d’accès. En effet, elle se situe désormais sur un rond-point : il est dangereux de traverser et de stationner à cet emplacement.
C’est à ce nouvel emplacement que la statue est attaquée en 2017. Elle est alors marquée de deux inscriptions : une croix gammée et l’Algiz. Ce vandalisme fut dénoncé et condamné par la municipalité pour “insulte aux victimes de l'esclavage, aux victimes de la barbarie nazie et à l'intelligence ". La mairie de Sainte-Anne porta plainte. Toutes les personnes interrogées sur cet acte dégradant sont unanimes : la croix gammée renvoie au nazisme, au fascisme et à l’extrême droite. La croix gammée étant le “symbole de la victoire des aryens”. Cette croix va donc à l’encontre de la portée mémorielle de la statue, insinuant que le Nèg Mawon n’a pas le mérite d’être honoré, restant inférieur à l’Homme blanc ; impliquant sa condition servile. L’autre symbole représenté est le symbole « Peace and love » inversé, “l’Algiz”. C’est un symbole runique populaire chez les groupes suprématistes blancs. En effet, la National Alliance, groupe suprématiste blanc international emploie ce symbole dans leur logo. Symbole, renvoyant à la protection. L’utilisation de la couleur rouge renvoie à l’interdiction, à la violence, au danger. L’auteur souhaite donc pointer du doigt le danger, comme s’il voulait alerter sur l’aspect malfaisant de cette représentation mémorielle. Le rouge est également une couleur qui attire, qui marque les consciences. Les auteurs de la dégradation n’ont pas été retrouvés.
Une seconde attaque a lieu le 20 août 2020 : la statue a été recouverte de peinture blanche. Selon un communiqué de la mairie de Sainte-Anne, les auteurs, là non plus, n’ont pas été identifiés. En réponse à cette attaque la statue subit une nouvelle intervention le 17 novembre 2020. Cette action est revendiquée par des membres du Collectif MounGwadloup. Moun Gwadloup est une association à but non lucratif créée par Albéri Gontrand, dont l’objectif, selon sa chaîne Youtube, est de dénoncer et de combattre les injustices que vivent les guadeloupéens, « d’éveiller la conscience du peuple face à certaines situations », « de mettre en valeur la culture, des activités et des traditions oubliées ou très peu visibles ». Selon un membre du collectif, il s’agit d’un mouvement citoyen qui réunit tous les Guadeloupéens, quelles que soient leurs appartenances religieuses, politiques ou ethniques. Les membres se réunissent notamment autour des questions de l’eau potable. Quatre hommes membres du collectif repeignent la statue avec de la peinture dorée, en signe d’action politique de valorisation de la statue et de la figure qu’elle incarne. Le message est clair, et diffusé sur les réseaux sociaux : le 17 novembre 2020, ils se sont filmés, le publiant sur Facebook. Ils ont également créé un challenge « #Bayloaychallenge », ouvert aux citoyens, invitant ceux-ci se prennent en photo à côté de la statue « restaurée » par le collectif, le publiant sur Facebook, dans l’optique de soutenir l’action de l’association.
Suite à ces deux interventions de 2020, la mairie de Sainte-Anne n'a pas porté plainte. C'est la région a pris en charge la restauration du monument. Cette rénovation compte l’aménagement, le paysage, le nettoyage, le revêtement et la réhabilitation pour un montant global, selon une employée de la région, de 28 326 euros – ce montant n’a pas été confirmé par la région. Cette rénovation fut complexe puisque la collectivité a eu du mal à trouver la couleur de la peinture d’origine, utilisée par l’artiste. Ce problème s’explique par le fait que la convention devant être signée entre le plasticien et la région, ne l’a pas été. Ainsi, on peut supposer que les questions administratives ne sont pas faites jusqu’au bout, marquant potentiellement une paresse, une ignorance ou un désintérêt.
Entre Indifférence et réflexion des Guadeloupéens
Les trois dégradations de la statue semblent avoir pris place dans l’indifférence générale. L’indifférence des Guadeloupéens face aux vandalismes de 2017 et de 2020, peut s’expliquer par le manque de médiatisation face à ces phénomènes. Par exemple, La Nouvelle semaine, Le Progrès Social et Nouvelles étincelles ne traitent à aucun moment de ces évènements. Au mois de juillet 2017, ces titres abordent pourtant la question de l’abolition. Le Progrès Social traite de la commémoration de Victor Schœlcher qui se fête tous les 21 juillet, tandis que Nouvelles étincelles, hebdomadaire d’information du Parti communiste Guadeloupéen, traite du patrimoine historique, en citant notamment le monument « Marches des Esclaves » de Petit-Canal : les deux titres laissent de côté la statue du Nèg Mawon. Seul France-Antilles parle du « vandalisme » de 2017. Le silence médiatique est le même en 2020. En effet, aucun titre de presse régionale, à part France-Antilles n’a évoqué le « vandalisme » du 20 août 2020.
D’une manière générale, la question de la mémoire n’est pas forcément un élément central des préoccupations des Guadeloupéens : l’économie, le développement économique de l’île ou la situation sanitaire sont des sujets qui l’emportent sur les questions mémorielles, qui peuvent paraître insignifiantes. C’est la raison pour laquelle les militants appellent au développement de l’éducation notamment chez les plus jeunes, afin d’augmenter le taux d’intérêt des Guadeloupéens face à cette problématique et ainsi accroître la visibilité de la statue. Dans cette optique, des habitants interrogés insistent sur la nécessité de mettre des panneaux instructifs pour mieux expliquer la symbolisation du marronnage dépeinte par le mémorial et pour éclairer sur l’histoire de l’abolition de l’esclavage en Guadeloupe.
Jocelyn Pezeron a ainsi proposé à la direction des affaires culturelles d’ajouter une plaque expliquant l’origine de la statue, l’histoire du marronnage et le choix des symboles représentés. Malgré ces demandes, la direction de la culture de la ville de Sainte-Anne indique qu’il n’est pas prévu d’intervenir sur la statue pour la rendre plus lisible dans un futur proche, car des plaques existent déjà, bien que non explicatives. Dans un futur lointain, ce service envisage la possibilité de mettre en place des jeux de lumière, même si elle considère les dépenses induites comme superflues. Elle explore en revanche la possibilité de commander la création d’un nouveau monument en rapport avec l’esclavage, positionnée près de la gendarmerie nationale de Sainte-Anne.
Références
Références bibliographiques
Roland Anduse, Joseph Ignace le premier rebelle : 1802 : la Révolution antiesclavagiste guadeloupéenne, Pointe-à-Pitre, Editions Jasor, 1989.
Henri Bangou, La Révolution et l’esclavage à la Guadeloupe : 1789-1802 : épopée noire et génocide, Paris, L’Harmattan, 2002.
Anne Girollet, « Victor Schœlcher et la franc-maçonnerie », dans Éric Saunier et Christine Gaudin (dir.), Franc-maçonnerie et histoire : bilan et perspectives, Mont-Saint-Aignan: Presses universitaires de Rouen et du Havre, 2003, p. 77‑91.
Jocelyn Pezeron, Monuments et sculptures au rythme de ma vie, Gourbeyre, Editions Nestor, 2023.
Germain Saint-Ruf, L’épopée Delgrès : la Guadeloupe sous la Révolution française : 1789-1802, Paris, L’Harmattan, 2004 (1985)
Nelly Schmidt, « Victor Schœlcher, mythe et réalité », 1848. Révolutions et mutations au XIXe siècle, n°4, 1988. p. 51-73.
Nelly Schmidt, « Schoelcherisme et assimilation dans la politique coloniale française: de la théorie à la pratique aux Caraïbes entre 1848 et les années 1880 », Revue d’histoire moderne & contemporaine, vol. 35-2, no. 2, 1988, p. 305-340.
Léo Ursulet, « Les francs-maçons et l’abolition de l’esclavage aux Antilles Françaises », Humanisme, n°310, 2016/1, p. 87-91.
Sitographie et liste des médias consultés
Mémorial du Nèg Mawon, Guadeloupe tourisme
Petite histoire de Sainte-Anne, Sainte-Anne Guadeloupe